Après presque trois semaines d’affrontement, les deux listes se présentant…
Portrait – Axel Ducouret : sport de haut niveau et études, c’est possible
« Le sport et moi c’est une grande histoire qui a commencé en 2004 : c’est les Jeux Olympiques d’Athènes qui m’ont donné envie de commencer le handball et c’est aujourd’hui devenu ma passion. Un des challenges que je dois relever tous les jours c’est celui de combiner mes études au Bachelor TBS et le sport au Fenix Toulouse Handball où j’évolue en Nationale 2.
Pourquoi avoir choisi le Bachelor TBS ?
Ma sœur a fait ce parcours avant moi, donc au moment de faire les choix post bac je me suis intéressé à TBS. J’avais envie de faire des études dans le commerce, mais je n’avais pas d’idée précise de ce que je voulais faire plus tard. C’est une formation qui ouvre des portes et qui permet de se spécialiser dans le sport et ainsi d’allier passion et travail. J’aime le fait qu’on puisse découvrir le monde professionnel au travers des stages et la dimension internationale de l’école.
Tu parles d’international, est-ce que tu es parti à l’étranger pendant tes études ?
Oui, je suis parti un an en Finlande à l’Université Haaga Helia (Helsinki).
Donc tu as du arrêter le handball pendant ton expatriation?
Pas du tout. J’avais vraiment envie de continuer à pratiquer mon sport, même à l’étranger. La Fédération Finlandaise m’a donc mis en relation avec Dicken.
Malheureusement je me suis blessé en début de saison, lors de mon 3ème match, fin Novembre. Ça a été très dur à encaisser, non seulement parce que j’étais très enthousiaste vis-à-vis de cette nouvelle expérience, mais en plus j’étais loin de chez moi pour la première fois et le soutien côté médical n’était pas ce à quoi j’ai été habitué à Toulouse. Mon moral en a pris un bon coup. Cette blessure a été l’occasion de faire un petit bilan personnel et d’essayer de voir les choses d’un autre point de vue. J’ai réalisé la chance que j’avais d’être en Finlande et de pouvoir vivre une telle expérience, il fallait que j’en profite. J’ai donc vécu cette année à fond, j’ai voyagé, j’ai rencontré de nouvelles personnes et j’ai beaucoup appris, notamment sur moi-même.
A Toulouse, comment est ton rythme de vie ?
Intense.
Je passe la plus grosse partie de mon temps à l’école ou au hand. La journée je suis en cours, et le soir j’ai entrainement. Je fais entre 3 et 5 entrainements par semaine, en fonction de la charge de travail à TBS. Ma priorité, ce sont les cours, mais je n’ai aucun problème à concilier les deux, même si parfois la fatigue se fait ressentir. Le weekend je suis encore au hand. En Nationale 2 il nous arrive de jouer loin (Nantes, Vendée), donc il faut se déplacer et le lundi arrive très vite. Il faut enchainer sur une nouvelle semaine de cours.
Plus qu’un simple joueur, je m’investis dans mon club. En début d’année on m’a proposé d’effectuer un service civique en communication digitale (rédaction de la newsletter section jeune du Fenix Toulouse Handball) et j’entraine aussi les jeunes de 6 à 13 ans. Tout ça me demande énormément de temps, mais c’est ce que j’aime faire et je le fais à fond. Ca fait aussi partie de mon projet d’études, donc c’est que du bonus.
Donc pour toi, le sport et le management c’est complémentaire ?
Complètement ! J’ai été capitaine de l’équipe en – 18. Humainement on apprend beaucoup. Il faut connaître les personnes et essayer de gérer les égos de chacun. Une équipe de sport ou une équipe de travail c’est la même chose : le facteur humain est essentiel. La prise de décision est aussi très importante, être capable de faire des choix dans des situations de stress, d’énervement, de joie, où la pression est forte et le temps limité. Pour moi le sport c’est l’école de la vie.
Et pour la suite, quel est ton projet ?
Dans quelques mois je vais devoir effectuer mon stage de fin d’études et bien sûr j’aimerais le faire dans le domaine du sport. J’ai déjà eu quelques contacts notamment grâce à mon club, mais ce n’est pas facile à trouver. Je ne lâche rien. L’an prochain j’envisage d’intégrer un master en management du sport à Kedge Marseille ou à l’IAE Toulouse.
Quel est ton secret pour réussir à tout faire, et surtout à bien le faire ?
Organisation, organisation et organisation. Il faut aussi être passionné par ce que l’on fait. Ce n’est pas tous les jours facile et ça demande certains sacrifices. Vous ne me trouverez sûrement pas à Saint Pierre le jeudi soir, mais par contre vous deviez m’apercevoir sur le terrain du Palais des Sports le dimanche!
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